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Le blog de Sheena
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17 avril 2009

Les chats de ma vie...

Il y a eu Daisy. J'avais douze ans. Histoire passionnelle s'il en faut. Elle était sauvage, avait été maltraitée par des enfants, voisins de notre maison. Nous l'avions recueillie avec sa soeur, alors qu'elles n'étaient que des chatons.
Elle s'est entichée de moi, comme Moumoune, sa soeur a jeté son dévolu sur mon frère Erick.

Toutes les deux étaient particulières: la mienne me léchait le cou (ce qui faisait peur à ma mère car elle croyait que c'était un chat vampire, hi, hi, hi...) et celle d'Erick nous tétait l'oreille. On sentait qu'elles avaient  manqué de repère et d'amour.

Leur arrivée dans notre maison a été un bonheur pour nous. La mienne était la plus sauvage, elle ne voyait que par moi, personne d'autre ne pouvait l'approcher. Je pouvais en faire ce que je voulais. Je l'adorais comme elle m'adorait (enfin je pense à en croire l'expression et le regard qu'elle m'adressait lorsque j'arrivais.)

Mais son agressivité vis à vis des autres s'est révélée dangereuse. En effet, elle était si exclusive envers moi qu'elle ne supportait pas que je caresse les autres animaux de la maison.

Car il y avait, en plus, Caline, une petite griffon adorable, Bobby un épagneul croisé avec je ne sais plus quoi, des perruches, des cochons d'Inde, des poissons rouges, bleus, verts. L'arche de Noé, quoi...

Caline a eu des petits en même temps que Daisy et Moumoune ont eu les leurs. Bah oui, il n'y avait pas de contraception à l'époque.

Comme il n'était pas question de garder tous les chatons, mes parents ont fait en sorte de n'en garder qu'un par chatte. Les chiens ont eu plus de chance parce qu'ils étaient tous donnés sauf un que ma mère voulait garder.

Daisy  a accouché dans mon lit, alors que j'y étais. Elle avait l'habitude de dormir sous mes couvertures, presque à mes pieds. Et dans la nuit, alors que je dormais, de petits miaulements m'ont réveillée. C'est dire combien elle me faisait confiance, thyte mère.

Et je les ai vus, 4 petits, tout était quasi propre, j'ai appelé ma mère et en pleine nuit, ils en ont retiré 3, ne lui en laissant qu'un.

C'est à cause de ça que le malheur est arrivé. Ma Daisy, folle de rage qu'on lui ait retiré ses petits les a cherchés partout. Mais comme c'était une très bonne mère, elle s'est bien occupée du survivant. Elle s'occupait même de celui de sa soeur que celle-ci délaissait.

Mais je pense qu'elle avait gardé un chien de sa chienne (euh, choisie, l'expression par rapport à la suite) car elle s'en est prise justement à la chienne qu'elle devait soupconner d'avoir pris ses petits. Et elle s'est attaquée aux chiots.

Heureusement que j'étais là car je pense qu'elle les aurait tués. Ma mère l'avait attrapée par la peau du cou et l'avait balancée plus loin, mais la chatte revenait à la charge. Ca peut être très dangereux une chatte en colère et je l'ai appris ce jour là. J'ai réussi à la coincer et à la calmer. Elle s'est enfouie dans mon cou comme elle aimait le faire et son petit coeur s'est ralenti.

Mais la peur avait été la plus forte et mes parents ont décidé de s'en séparer. J'ai hurlé de désespoir, j'ai supplié mais mes parents ont tenu bon. Je comprends aujourd'hui. Elle n'était pas maitrisable, mais je n'étais qu'une enfant et c'était la première fois qu'un petit être me faisait confiance.

Ce fut mon premier grand chagrin.

Il y a toujours eu des animaux chez moi, enfin chez mes parents mais la deuxième chatte de ma vie, je l'ai eu en 1989:  Cléôpatre, dite Moumoune. Je vous ai raconté sa belle histoire , il y a quelques temps.

Avec entre temps, son "namoureux", Patapouf.

Lorsqu'elle est "partie", elle n'avait que 7 ans, nouveau chagrin.

La troisième chatte de ma vie, ce fut celle qui l'a "remplacée".  Enfin, qui a essayé de remplir le manque d'elle. Ma Tii. Mais avant Tii, il y a eu sa soeur qui ressemblait en tout point à ma Cléo: elle s'appelait Jade. Jade n'a pas vécu longtemps. Elle a été tuée, devant nos yeux par le chien de nos voisins. C'était encore un chaton, elle était confiante: on s'en est voulu longtemps. On aurait du mieux la surveiller.

Lorsque Jade est morte, j'ai décidé que ça suffisait, que c'était trop douloureux à chaque fois. Mais c'était sans compter sur ma petite famille. Qui ont décidé qu'il fallait en reprendre une tout de suite, pour moi.

Lorsqu'un soir, mon zom vient me chercher au travail, il me fit prendre des chemins de traverse, retardant le retour à la maison. Sous prétexte que c'était l'anniversaire de notre fille (en même temps, c'était vraiment l'anniversaire de notre fille) il décida d'aller lui acheter des fleurs (chose qu'il ne faisait jamais habituellement)...

Puis, il prétexta mille et une raisons afin qu'on arrive tard à la maison.

Lorsqu'enfin nous fûmes devant la porte, je fus très étonnée de voir que toutes les portes et les fenêtres étaient fermées, plongeant la maison dans la pénombre. Nous étions le 22 juillet 1996 et il y avait un soleil magnifique au dehors. Mon fils se précipita vers moi en disant: maman, on a une surprise pour toi.
Voyant la maison super bien rangée, je crus que c'était ça la surprise et je les en remerciais. Pourtant, je leur demandais pourquoi tout était fermé et, en disant cela, je me dirigeais vers la porte fenêtre afin de l'ouvrir, quand mon regard fut accroché par une ombre qui filait derrière le canapé. Je hurlais pensant à une souris quand mes enfants me présentèrent: ...............................Tii.

Ils avaient été la chercher chez la propio chez qui nous étions allées chercher Jade, qui avait encore deux petites chattes à placer. Elle avait 3 mois.

Mais ma réaction fut très étrange. Je refusais la petite puce, je me mis à pleurer en leur disant qu'ils avaient eu tort, que je ne pourrais plus aimer un chat.

Ils étaient tous désolés: mon zom, mes deux enfants...

Et pendant trois jours, je ne pus m'approcher de la petite bête. Les enfants s'en occupaient, lui donnaient à manger, lui changeaient sa litière.

Quand un matin, je dormais encore, un petit miaulement se fit entendre, à côté de moi. La bichette avait réussi à monter sur mon lit et elle venait me faire un calin. Et en une seconde, elle a eu raison de moi. Je l'ai prise dans mes bras en pleurant et depuis, ce fut une magnifique histoire d'amour entre toutes les deux.

Entre temps, est arrivé mon Panda. Je ne sais plus si j'ai déjà raconté son histoire. En tout cas, lui aussi, son arrivée dans notre maison était écrite. Il est né dehors, de parents sauvages. Et lui, il a voulu rentrer dans une maison. C'était l'un des chats dont s'occupe mon amie Bernadette. Elle nourrit des chats du dehors et des petits naissent sans arrêt, évidemment et les mères les ramènent là où elles savent qu'ils auront à manger. Ma copine a réussi à me convaincre de prendre celui-là. J'ai cédé. Et je l'ai offert à ma fille: c'était officiellement son chat, mais ce fut un de mes amours aussi.
C'est le seul mâle que j'ai eu (je ne compte pas Patapouf qui n'était pas vraiment mon chat mais que je nourrissais lorsqu'il était dans le coin) car je préfère, et de loin, les femelles.

Mon Panda aussi est mort, d'une embolie pulmonaire, ce fut soudain, on a rien pu faire.

Et enfin, mon fiston nous a ramené notre petite chipie, notre petite dernière: Nala.

Mais Nala, elle n'est pas à moi même si c'est moi qui m'en occupe. C'est celle de Guillaume. D'ailleurs, elle ne se reconnait qu'un seul maître et c'est lui. J'ai le droit, de temps en temps à des calins mais c'est au compte goutte. Enfin, ce n'est pas grave... Elle est mignonne quand même.

Voilà! Vous voyez que les chats et moi, ce sont de magnifiques histoires d'amour. Mais mon coeur devient de plus en plus fragile et à chaque fois que je les perds, je m'en remets de plus en plus difficilement.

Ah oui, un petit dernier: ce n'est pas un chat mais, c'est un gentil nounours quand même: je parle de Miska, notre toutou. Et lui aussi, il en aurait à raconter des histoires sur ses amis les chats...

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